L’édition 2020 a quelques aménagements suite aux dispositifs sanitaires. Merci de lire attentivement nos Informations pratiques.
Les années 1950/1960 marquent le début des transformations du monde agricole et celui de « La fin des paysans » ( H. Mendras)
Sommés de répondre aux besoins du marché intérieur comme à celui prometteur du Marché Commun, les cultivateurs sont incités par l’Etat et leur syndicat, la FNSEA , à modifier en profondeur leur appareil de production.
Fini le paysan « routinier » ou double actif, place à l ‘agriculteur adepte du productivisme, le « Japonais de l’économie française », fournisseur de son « pétrole vert ».
Les années passant, les désillusions l’emportent car la course au productivisme nécessite toujours plus de capitaux. Un nombre croissant d’agriculteurs sont surendettés, ou à la tête d’exploitations trop petites. Victimes de la concurrence intérieure et extérieure, subissant le diktat des firmes agroalimentaires ils risquent de devenir des laissés-pour compte
Du paysan de jadis au double actif et au nostalgique du passé, du cultivateur « à bout de souffle » à l’agriculteur-industriel prospère et aux lanceurs d’alerte, Caméra en campagne ouvre l’album de la paysannerie française dont la ténacité, malgré les aléas , étonne.